google-site-verification: googlede319a3eacee1517.html Ecrire est un sport de combat: Etranger

mercredi 11 décembre 2013

Etranger

Une vieille idée, très brillamment exposée dans le "Je suis comme un truie qui doute", de Claude Duneton (Seuil - 1976), réapparaît de temps à autre. Je veux parler du fait que, lorsqu'on s'exprime dans une langue étrangère ou, plutôt, non maternelle, le sens des mot est changé par la disparition de tout affect relié à chacun de ces mots, le plus évident étant le mot "maman". De ce fait, lorsqu'on s'exprime dans une autre langue, on est généralement plus violent, plus direct et beaucoup moins poli. Cet exposé pour une idée qui vient de me traverser la tête. Je fais partie de ces gens qu'on qualifie facilement d’asociaux. Non que ma sociabilité soit douteuse, non, je n'en ai carrément aucune. Fuck la société. En vérité, je suis le roi de la gaffe, des pieds dans le plat, des choses qu'on ne dit pas, de l'impolitesse, de la goujaterie et, tout ça, sans jamais aucune intention. Et, finalement, rapprochant l'un et l'autre, je me suis dit une chose bête : je dois être étranger à la langue française, ce qui me met dans la situation ci-dessus décrite.

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