google-site-verification: googlede319a3eacee1517.html Ecrire est un sport de combat: Là-haut

mercredi 6 avril 2011

Là-haut

La tour d’ivoire... Beaucoup pensent qu’on doit cette image à Nietzsche... Cette allégorie de la montagne. Pourtant, Friedrich n’y voit que le siège des “rapaces”... Je pense que Thomas Mann y a fait bien plus. Mais la question, en réalité, ce serait de savoir ce qu’on peut bien voir du haut de cette montagne.... Manifestement, on y aperçoit la “masse” sous la forme d’un ensemble de particules ridiculement petites et agitées. De manière évidente, la plupart d’entre nous voit dans ce constat une marque de mépris. Se faire qualifier de poussière insignifiante n’est ni agréable ni tout à fait moral. Au nom de quoi certains pourraient-ils se permettre de nous qualifier de quantité négligeable. Moral.. Le mot est lâché.. Son apparition ne doit rien au hasard. Pour le coup, la réponse à cette objection, elle, se trouve bel et bien dans l’oeuvre de Nietzsche. Car l’allégorie de la montagne ne pose aucune hiérarchie. Elle se borne au constat. Et que sommes-nous d’autre, en vérité, que poussières dérisoires? Philosophes compris. La différence, c’est qu’il me semble qu’eux-mêmes l’ont compris et l’acceptent. Mais la question demeure. Que ramène-t-on de si étrange de ce voyage sur les cimes? Si l’on en croit les oeuvres de poètes, d’écrivains, de philosophes qui ont fait ce voyage, il semble bien que le petit tour là-haut, là-bas, ailleurs, procure à son auteur une vision un tantinet impériale sur les choses du monde, un reagrd qui ne fait, d’ailleurs, qu’accroître le sentiment d’humiliation qui est le lot de tous ceux qui n’ont pas fait ce voyage. La question demeure pourtant: que peut-on bien rencontrer sur ces sommets de la pensée?

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