google-site-verification: googlede319a3eacee1517.html Ecrire est un sport de combat: Planète brune

samedi 26 février 2011

Planète brune

Ecologie profonde, on appelle ça. Cette part des écolos qui, fondamentalement, sont convaincus que l’Homme est de trop dans l’univers, parce qu’il serait néfaste. Il y a des nuances. Par exemple ceux qui considèrent qu’on serait simplement trop et que, comme par hasard, ce serait au tiers monde de faire un effort pour le contrôle des naissances. Haroun Tazzieff en était un représentant zélé. Le mythe qu’ils entretiennent, certains avec la passion généralement réservée à la religion, est celui de “Gaïa”, celui d’une nature souveraine et indomptable. Une sorte d’anti-cartésianisme primaire, en quelque sorte. Les tsunami, les inondations catastrophiques semblent plaider en leur faveur. Pour ces gens, l’important est que la Terre perdure avec ou sans nous. Ce qui est une totale couillonnade. Parce que la Terre, de toutes les façons, ne terminera pas son existence avant quatre ou cinq milliards d’années et ni notre attitude ni notre éventuelle disparition ne changeront rien, absolument rien, à cette échéance. Au nom de ce mythe, ces gens sont capables de limiter à l’extrême les libertés publiques, pourvu que cela “sauve” dame nature. On considère souvent le troisième Reich comme le pire exemple d’écologie profonde. Heureusement, la plupart du temps, c’est moins grave. Ils se contentent de réclamer des mesures coercitives drastiques et sont prompts à renoncer assez facilement à certains principes moraux ou éthiques, toujours avec cet argument d’une “Terre-Déesse Nature” qu’il faudrait sauver à tout prix. Yann Arthus Bertrand me paraît un bon exemple: je l’ai entendu, médusé, proposer récemment de faire éventuellement appel aux prêcheurs évangélistes pour sensibiliser les gens aux problèmes d’environnement. Pour sauver la “Terre”, nous allons bientôt devoir retourner tous à l’église.... Vivent la liberté de conscience, la loi de 1905 et la libre pensée!.... Sans le latin, la messe nous emmerde, disait Georges..... C’est tout aussi vrai quand le dieu célébré se nomme Gaïa...

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