google-site-verification: googlede319a3eacee1517.html Ecrire est un sport de combat: Schmittshhhh!....

samedi 9 octobre 2010

Schmittshhhh!....

Eric Emmanuel Schmitt.... Rien qu’en écrivant ça, et parce que je sais que vous allez immédiatement penser que, si j’en parle, c’est pour le descendre, je sais que ça va “cliver”, comme on dhit à Phharich.... Je trouve ça à chier, évidemment. Beaucoup de cons du sérail vous diront que la seule attitude acceptable, pour tous les acteurs du milieu culturel c’est de parler de ce qu’ils aiment et de ne jamais évoquer ce qu’ils abhorrent. Mon cul!.... Ils ne disent jamais de mal parce qu’ils craignent qu’on leur renvoie l’ascenseur..... Ils craignent plus que tout au monde le mal qu’on pourrait dire d’eux-mêmes, de leur indigence culturelle, de leur médiocrité, de leur absolue et affligeante inculture. Du coup, ils s’abstiennent de donner leur avis. Schmitt, c’est le type même de l’égocentré. Moi, je, moi, je... Et ma force, c’est que je vends... Le succès!... On pourrait lui répondre, enfin, on devrait, que la chose la plus vendue sur terre est le papier cul..... Mais ce crétin abjecte vient de se trahir, comme c’est souvent le cas avec les médiocres.. Ils finissent toujours pas se dénoncer eux-mêmes. Une histoire de patience!.... Il préfère Beethoven à Mozart.... Plus salonnard que Beethoven, plus pompier, plus convenu, plus à la mode, plus ambitieux, plus faux, on ne peut pas imaginer.. Il ne peut plaire qu’à des gens qui se piquent de culture sans rien y connaître (voir à ce sujet le jugement de Clément Rosset..).... Une très bonne définition de nos actuels dirigeants et de tous les gens qui ont aujourd’hui du succès. Ce qu’il ne sait pas, le Schmitt, c’est que l’affirmation, de sa part, d’une certaine admiration pour Beethoven, et contre Mozart, qui, lui, est le représentant du pur génie, parce qu’il comprend mieux le premier que le second, c’est tout simplement l’aveu de sa pauvreté intellectuelle. On n’apprécie que ce qu’on comprend. Que ce qu’on domine, pour les pires d’entre nous.... On se sent près de Ludwig parce qu’on pourrait en faire autant, ce qui n’est pas le cas de Wolfgang. Schmitt, c’est un exemple symbolique de ce que la société du spectacle peut produire de mieux: le jeune con, puis le vieux con, bouffi de suffisance..... Le genre ravi de sa propre nullité parce qu’elle se vend.... Coluche disait un truc hyper pertinent: si c’est N°1, c’est que vous l’achetez....... Je conchie totalement E.E. Schmitt. Et, parce que je n’ai pas le sens de la nuance, que je suis un forcené, je suis certain que, si vous me confiez, quelque jour, le sort du sieur, je lui chierai effectivement sur la gueule, comme je pourrais le faire avec d’autres, tous les collabos, y compris culturels, que l’histoire produit. Et comme je suis, moi, humain, véritablement humain,je suis persuadé que, comme Lambert (Coluche, dans Tchao Pantin, encore lui!...), je ne le ferai finalement pas. C’est la force des Schmitt et consorts.... Ils ne pourront jamais nous contraindre à leur ressembler vraiment.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire