google-site-verification: googlede319a3eacee1517.html Ecrire est un sport de combat: Mercantiles...

samedi 25 septembre 2010

Mercantiles...

Quand des gens souffrent, en bavent, sont piétinés, meurent, il y a toujours une bonne âme pour en faire des photos, des peintures, des chansons, des livres, des oeuvres, quoi. Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Et nous, couillons qu’on est, on reprend les chants en coeur, on se précipite au magasin pour acheter le disque, on acquiert les livres, on s’habille avec les T-shirts militants, parce qu’on a l’impression d’avoir fait quelque chose pour les pauvres gens. On a juste participé un peu à la machine à broyer qui fera encore un peu plus leur malheur. C’est le paradoxe des occidentaux suralimentés. Leur générosité, d’une manière ou d’une autre, ne fait que prolonger la vie du système, accroît inéluctablement les problèmes des crève-la-faim.

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