google-site-verification: googlede319a3eacee1517.html Ecrire est un sport de combat: Diableries

vendredi 10 septembre 2010

Diableries

Je fanfaronne souvent, mais je dois à la vérité de le reconnaître, j’ai, moi aussi, un livre sacré. Plusieurs, en fait. C’est tous les Oui-Oui. Oui-Oui et les ballons, Oui-Oui et le nouveau taxi, Le nouvel ami de Oui-Oui, etc., etc.... Si j’apprenais quelque jour qu’un enfant, un adulte (encore pire!..), se livre à des dégradations sur l’un de ces livres, sur l’oeuvre de mon gourou personnel, Enid Blyton, le déchirer, le brûler, je crois que je serais capable de porter plainte pour atteinte à mes conviction, ma croyance en la possibilité d’un monde de douceur et non-violent, un monde parfait, en un mot... Pour moi, ce serait un blasphème. Avis aux amateurs.... Un crétin de pasteur états-unien a décidé de brûler un coran en place publique pour l’anniversaire du 9/11. D’autres crétins crient au blasphème. Tous, hein, Juifs, chrétiens, musulmans..... Tous unis, pour le coup!... Le coran est un livre. Un truc imprimé avec des mots dedans. Rien qu’un livre. Du papier avec de l’encre dessus. Je veux pouvoir vivre dans un monde où l’on me reconnaîtrait le droit de me torcher le cul avec n’importe quel bout de papier, d’allumer ma cheminée avec si je veux, de le foutre à la poubelle, d’en faire des confettis, même s’il provient d’un livre soi-disant sacré. D’un monde, même, sans livres sacrés et, bien entendu, sans autodafés.

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